• Ces scènes de Pixar qui t'arrachent le cœur

    To infinity, and beyond

    C'est un secret pour personne, Pixar savent très bien comment faire chialer les gens ou leur faire lâcher des giga OOF. Et dans cet article j'ai justement essayé de répertorier toutes ces scènes absolument incroyables, très bien mises en scènes et riches en sens.

    Attention, cet article est fait d'une traite donc je n'ai pas pris le temps de reregarder tous les films, donc mes explications tiendront seulement de mes souvenirs.

    Cars 3 – Le crash de Flash

    「0:31」

    On commence avec une des moins pire, mais pas des moindre. Enfin, une des moins pire… c'est une scène d'accident hautement MORTELLE dans tous les sens du terme, mais quand on sait que le personnage va bien après (héhé oui, spoil), ça passe.

    Cars 3, début du film, Flash Mcqueen enchaîne les victoires, mais la vieillesse l'atteint. Mais lors d'une course avec un jeune plus performant, il refuse catégoriquement d'admettre qu'on puisse être meilleur que lui et surtout qu'il ait vieillit, et donne tout ce qu'il a pour dépasser son adversaire. Ils arrivent au point pour remplacer les pneus, mais pour aller plus vite, il démarre avant que son quatrième pneu soit remplacé. Pas con, mais risqué. Mais malheureusement pour lui, son rival le dépasse sans mal après l'avoir rabaissé. Passant derrière tous les autres, il tente une derrière accélération, mais son quatrième pneu finit par lâcher. S'en suit alors une des scène les plus brutale jamais vu dans un film Pixar.

    Vu que les personnages sont des voitures, Pixar n'a pas toute les contraintes qu'ils auraient avec les humains, alors ils pouvaient faire en sorte que la scène soit aussi brutale. Mais DAMN. Cette scène est très intéressante pour la suite du film, car c'est à partir de ce moment là que Flash commence à se remettre en question et que toute son "épopée" s'en suit. Le film de manière générale est très intéressant sur la question du vieillissement, et plutôt que rabaisser les générations suivantes, il faut les encourager à être meilleures.

    Là-haut – Au revoir, Ellie

    「2:55」

    Comment faire un top sur les films les plus tristes de Pixar sans mentionner Là-haut. Il est d'ailleurs considéré comme leur film le plus triste, apparemment. Je ne suis pas tout-à-fait d'accord mais je comprend les arguments.

    Carl et Ellie sont en couple, depuis leur enfance. Pendant les 10-20 premières minutes du film, on les vois grandir, avancer dans leur couple, les épreuves qu'ils doivent affronter dans la vie, etc. Mais on a notre fil rouge apparemment, la vieillesse. Personne n'y échappe. Et alors que Carl décide enfin d'acheter des billets d'avion pour accomplir le rêve de sa femme, celle-ci n'en a plus pour très longtemps. On les retrouve alors à l'hôpital, où celle-ci lui donne son livre de projets d'aventure, et Carl retournant à la maison qu'ils ont construite, après l'enterrement de sa femme qu'il a tant aimé.

    Ce qu'il y a de si triste dans cette scène mise à part la façon dont elle est construire + la musique, c'est qu'elle rappelle à tout le monde que la fin est ainsi faite. Tiens, c'est ce film que Flash aurait dû voir, en fait.

    Là-haut – L'aventure d'Ellie

    「3:05」

    Une deuxième scène moins évoquée mais que je trouve magnifique.

    Ayant accompli le rêve de sa femme, Carl se retrouve alors seul, dans sa maison à moitié détruire. Mais en ayant chassé Russel et Doug, cet objectif, même atteint, ne semble plus vraiment avoir d'importance. Il relit alors le livre des objectifs de sa défunte femme, et découvre des pages remplis dont il ignorait l'existence.

    J'aime beaucoup ce moment du film, car c'est à ce moment que Carl découvre entre autre que l'important c'est surtout le voyage, mais pas la destination. Le moment où il le réalise c'est surtout quand il lit les derniers mots que sa femme lui a laissé ; « Merci pour cette belle aventure, il est temps à présent de vivre la tienne. » il part alors retrouver Russell, pour l'aider à sauver Kevin, l'oiseau que chéri tant ce gamin.

    Rebelle – Répare le mal causé par l'orgueil

    「0:20」

    Ouep, j'ai réussi à vous trouver un extrait en FRRRRRRANÇAIS.

    Au moment où Mérida réussit d'accomplir la tâche donnée pour retransformer sa mère en humaine, un malentendu les oppose avec son père et les autres soldats, croyant que c'est un vrai ours. Découvrant que c'est la reine, ils se font tous attaqué par l'ancien prince de la légende, lui aussi transformé en ours. La mère de Mérida essaie alors de tous les protéger, mais l'adversaire est trop fort. Ils réussissent néanmoins à le mettre hors d'état de nuire, mais ce combat leur a fait perdre énormément de temps, et les premiers rayons du soleil apparaissent alors. Mérida pense que c'est alors trop tard, et commence à regretter tout ce qu'elle a dit et fait à sa mère.

    Je n'ai pas grand chose à dire sur cette scène, mise à part le fait que c'est la musique derrière (Noble Maiden Fair) qui m'a donné envie de faire cet article, parce que je trouve cette scène particulièrement triste.

    Vice-versa – Emmène-la sur la Lune pour moi, d'accord ?

    「0:39」

    Scène célèbre, surtout dans ce genre de top, mais qui n'est pour moi pas la plus triste du film. Mais quand même très intéressante.

    Dans la fosse des souvenirs oubliés, Joie doit trouver un moyen de remonter au quartier général avec les souvenirs à long terme de Riley, mais la fosse est beaucoup trop profonde. Heureusement, l'ancien ami-imaginaire de Riley avait un chariot-fusée permettant de voler en chantant une chanson. Ils essaient alors, mais échouent, car Bing Bong est trop lourd. En réalisant qu'il s'efface de plus en plus, Bing Bong comprend alors qu'il ne fait parti que du passé, mais qu'il faut absolument que Joie réussisse pour rendre Riley heureuse à nouveau, car c'est elle qui est importante. C'est lors d'une dernière tentative que Bing Bong s'éjecte alors du chariot avant qu'ils n'atteignent le haut du fossé.

    Beaucoup d'enfants ont eu des amis imaginaires, et cette scène sera sans doute pour eux beaucoup plus touchante, car les amis imaginaires ne sont pas éternels. Surtout ceux de la très jeune enfance. On finit par les oublier, et c'est exactement ce qui est montré dans cette scène. Mais son dernier geste a été de sauver la santé mentale de la fille qu'il a choyé.

    Vice-versa – I wanna go home

    「0:30」

    Plus triste encore que la mort de Bing Bong. Ça me donne des larmes aux yeux à chaque fois.

    Joie et Tristesse arrivent à retrouver au quartier général, mais seul Tristesse arrive à empêcher Riley de fuguer. Elle rentre alors chez elle, et grâce à Tristesse, elle arrive à avouer à ses parents tout ce qu'elle avait sur le cœur.

    Cette scène est intéressante pour plusieurs raisons. D'abord de faire comprendre que la tristesse est un sentiment aussi important que les autres et qu'elle peut être bénéfique, mais intéressant aussi par rapport à la dépression. Alors certes, Riley ne peut pas être dépressive car elle ne déprime que pendant quelques jours et pas pendant plusieurs mois/années (et oui c'est comme ça que ça fonctionne), mais la façon dont ses sentiments sont montrés rappellent beaucoup le processus. Un mixte de dégoût, de colère, de peur, puis de tristesse, puis à ne plus rien sentir, jusqu'à ce qu'on en parle à des gens de confiance. Une scène très touchante traitant de la nostalgie où beaucoup de monde se reconnaîtrons dedans.

    Nemo – Marin découvre qu'il n'a plus rien

    「0:14」

    Ouais giga OOF pour le titre, en plus d'être un poil mensonger.

    Marin et sa femme Corail viennent d'emménager dans une anémone ayant vu sur le grand bleu. C'est magnifique, certes, mais pas à l'abri des prédateurs. Et c'est justement ça le problème. Un barracuda surgit alors, et observe les deux poissons. Marin essaie de convaincre Corail de rentrer dans l'anémone pour être à l'abri, mais elle sait que ses œufs, eux, ne sont pas en sécurités. Elle décide alors d'aller les voir, mais le barracuda la prend pour chasse. Marin essaie de l'en empêcher mais se fait vite éjecté. À son réveil, il fait visiblement nuit. Il appelle Corail, mais elle ne vient pas. Il va voir ses œufs, mais il n'en reste plus aucun. Réalisant qu'il n'a plus rien, il se met alors à pleurer. Mais aperçoit au loin qu'il reste un œuf. Il le récupère alors, et le nomme par le nom que sa femme avait pensé. Nemo.

    La mise en scène. La musique de Thomas Newman. BORDEL. J'EN AI LES LARMES JUSQU'À LA RAIE MANTA DU CUL. Bon j'arrête les jeux de mots nuls. Sans doute le début de film le plus beau que je connaisse. 

    Wall-E – Wall-E devient amnésique

    0:04

    Yes, un de mes films préféré et un de mes préféré Pixar en plus.

    Salement amoché pour ne pas dire totalement détruit, Eve emmène Wall-E sur Terre le plus rapidement possible pour trouver les pièces de rechange qu'il avait stocké. Elle le reconstruit alors quasiment entièrement (personne ne souligne le fait que les robots ont des genres maintenant), et son processus semble avoir marché. Mais… peut-être "trop" marché. En effet, celui-ci semble avoir totalement perdu sa mémoire. Eve essaie de le "raisonner", mais rien ne semble marcher.

    Cette scène est beaucoup trop chou, bordel de merde. Alors j'arrête tout de suite ceux qu'on pas vu le film en vous spoilant la fin, il finit par la retrouver, sa mémoire. Mais la scène est trop chou. D'ailleurs anecdote marrante, j'ai regarder cette scène en jouant Noble Maiden Fair derrière (la musique de Rebelle) et bordel ça colle de ouf, ça me fait marrer. Et chialer.

    Monstres & Cie – Au revoir, Boo

    0:05

    Vous avez réussi à dire au revoir à Ellie ? Maintenant, dites au revoir à Boo !

    Cet enfoiré de Léon et le patron arrêtés, Sully et Bob peuvent enfin renvoyer Boo chez elle sans avoir d'ennuis. Mais pour des raisons que j'ignore ou que j'ai oublié, une fois renvoyée chez elle, la porte donnant sur sa chambre devra être détruire, empêchant Sully ou d'autres monstres d'aller la voir. Et le problème c'est que Sully s'est vachement attaché à Boo.

    Alors, certes, il se revoient à la fin du film. Mais cette scène reste quand même triste. Et elle le devient encore plus avec la théorie Pixar, mais ça c'est pour un prochain article—

    En Avant – Papa, faut qu'on parle

    「0:06」

    Film que je n'ai vu qu'une seule fois au cinéma, alors vous allez m'excusez, j'ai attrapé l'amnésie de Wall-E.

    En ayant enfin réussi à faire apparaître leur père entièrement, il ne leur reste malheureusement que quelques secondes d'interactions, ayant perdu trop de temps. Ian n'ayant pas connu son père, il estima que son frère, Barley, était plus méritant de voir son père une dernière fois, pour qu'il puisse s'expliquer avec lui. Ne pouvant pas les rejoindre, Ian regarde de loin son frère, discutant avec son père, qui finira par disparaître à tout jamais.

    Ma mémoire du film est très vague, donc je ne pourrais pas dire grand chose, mais je me souviens avoir aimé cette fin et cet "arrangement" entre les deux frères.

    Toy Story 3 – So long, partner

    「1:42」

    Là on s'attaque à du gros morceau pour la fin de cet article, les cas des Toy Story. Le premier film de la franchise étant marquant pour le fait d'être le premier long-métrage entièrement en animation 3D de l'histoire, et le premier long-métrage de Pixar, (et mon Pixar préféré avec Wall-E) ils se devaient de faire une fin digne de ce nom pour ce qui était à l'époque le film de conclusion. Et j'avoue avoir préféré cette fin bien plus que celle de Toy Story 4. Je ne dis pas qu'elle est nulle, mais celle de Toy Story 3 était juste PARFAITE.

    Andy a 17 ans, va rentrer à l'université et n'a depuis longtemps plus l'envie de jouer avec des jouets d'enfance. Après plusieurs mésaventures, les jouets finissent finalement par un quelconque moyen à convaincre Andy de les donner à Bonnie, l'enfant voisine. Pas le convaincre verbalement, sinon il aurait fait un arrêt cardiaque en voyant ses jouets parler. Enfin bref, Andy ignorait que Woody était dans le carton. Il se retrouve bien obligé de le donner, mais étant son jouet depuis plus de 10 ans, celui-ci devient très nostalgique. Et de même pour Woody.

    Ce qui est génial avec ce film et sa fin, c'est qu'elle parle directement au spectateur. À l'enfant qui avait regardé le premier Toy Story, et qui a grandit, regardant maintenant Toy Story 3. Pareil pour Cars 3. Les deux films ont des messages similaires ; il est temps de grandir. Et on finit alors sur le dernier plan du film, le ciel bleu avec les petits nuages faisant penser au papier peint d'enfance d'Andy dans le premier film.

    Toy Story 4 – Le dernier échange

    「1:10」

    Une fin extrêmement triste bien que comme dit précédemment, ce n'est pas ma préférée.

    Ayant retrouvé Woody, celui-ci doit s'apprêter à partir de la fête foraine retrouver ses amis, mais Woody est malheureux car il sait que Bonnie s'est désintéressé de lui et qu'il avait enfin trouver sa raison d'être à cet endroit. Buzz le convainc alors de rester pour retrouver la bergère, et Woody dit au revoir à tous les jouets qu'on a vu pendant plus de dix ans. Jessie, Monsieur Patate, Rex, tout le monde. Mais il doit surtout dire au revoir à son partenaire de toujours, Buzz. D'abord ennemis, puis meilleurs amis.

    J'avoue que cette fin aurait pu me faire chialer mais elle m'a surtout dégoûté au premier visionnage, je l'avoue. J'ai pris du recul depuis, certes. Mais même si ce film est beau et que cette fin l'est tout autant, je persiste à penser que la fin du troisième film était meilleure. Mais c'est vrai que la réplique « Vers l'infini / et au-delà » était merveilleusement bien placée dans ce film.

     


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